Les apports du dessin pour le développement de l’enfant

16 décembre 2020

Le dessin fait partie des premières activités récurrentes pour les enfants dès l’âge de 18 mois. Il s’agit d’une activité que l’enfant réalise avec la compagnie des plus grands, mais à laquelle il se livre volontiers en autonomie. Le dessin transpose les besoins d’expression de l’enfant, et constitue une étape clé sur la voix de l’apprentissage de l’écriture. Autant de raisons pour encourager sa pratique.

Les premiers dessins, prémices de l’écriture

A l’âge de 18 mois, crayon en main – à pleine main même – votre enfant commence à gribouiller. Sur une feuille volante, un prospectus ou encore un cahier dédié à cet exercice, il va enchaîner les traits. Pas n’importe quels traits. Ce sont les mouvements circulaires que les enfants explorent en premier. Un geste qui peut vous paraitre basique et insignifiant, mais qui est pourtant capital pour lui. Car avec un crayon, votre enfant découvre les joies de faire des gestes contrôlés ou incontrôlés. Il trace ces cercles sans fin, fait des points, des grands traits de long en large.
A ce moment précis de la découverte du dessin, et comme cela sera le cas encore pendant plusieurs mois, ce n’est pas la finalité du dessin qui importe à votre enfant, mais plutôt l’activité elle-même. Dessiner est une liberté, un exutoire. La feuille blanche devient terrain de jeu. Puis, avec le temps et la pratique, les mouvements deviennent maîtrisés. Les cercles sont réguliers et se ferment. A 2 ans ½ ou 3 ans, votre enfant est capable de faire des cercles avec aisance, fermés. Une étape clé. Il représente aussi des « bonhommes » et des maisons.
Ce contrôle du dessin fin est une étape vers l’écriture. Du « gribouillis » plaisir, l’enfant est désormais heureux en parvenant à un résultat graphique. A partir de l’âge de 4 ans, la notion de beauté et non de simple dessin arrive.

Accompagner son enfant à la pratique du dessin

Le dessin est bon pour le développement de votre enfant. Pour l’aider à inventer, à s’exprimer, ou encore pour s’habituer à l’écriture. Attention toutefois à ne pas trop le guider. Le dessin doit, notamment chez les tout-petits, conserver une dimension spontanée.
N’ayez pas le réflexe de proposer des modèles, des formes et un cadre trop précis. Au contraire, il faut que la créativité soit totale, et que la première idée soit transposée. « Tu peux dessiner ce à quoi tu penses » ou « Dessine ce que tu veux qui te fait penser au jardin » sont des consignes assez larges, qui ne vont pas « brider » le dessin.
Votre enfant ne parvient pas à dessiner ? Il est « bloqué » devant la feuille ? Alors il est bon de l’aider à avoir en tête des images qu’il peut utiliser. Car le dessin traduit des représentations mentales. Une promenade au parc, la lecture, des visites au musée ou encore la manipulation d’objets sont autant de choses qui enrichissent le bagage culturel et les images mentales de votre enfant. C’est avec ces connaissances qu’il aura spontanément de l’inspiration pour dessiner.
Outre cette étape préliminaire qui consiste à aider votre enfant à avoir des images en tête, l’accompagnement doit se faire au moment de la pratique elle-même. Mettez des mots sur les dessins. Demandez à votre enfant de vous expliquer ce qu’il a dessiné. Profitez-en pour utiliser de nouveaux mots et développer son vocabulaire.
Jusqu’à l’âge de 5 ou 6 ans, les feuilles blanches – et de temps à autre des modèles – seront les bases du dessin. Les cahiers de coloriages pourront arriver plus tard, car ils ont tendance à contraindre l’enfant à se fier à un modèle, et à freiner son inventivité.

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